10.5.09

Kaponz & Spinoza "Exil".

Et chaque matin que je me lêve et me penche sur toi, une goutte de rosée à tes levres, un rayon au bout de tes doigts. J'arrive à lire dans tes rêves, et tu penses pareil que moi, un exil, un exil loin, loin de là ... Et je le jure sur le soleil, qui se lêve au dessus des toits, qu'on s'en ira, qu'on s'en ira, loin de là, oui, crois-moi . Oh, mon Egerie, quittons ce bitume qui nous rend gris, nous abrutit et salit nos plumes. Oh, toutes ces prairies, si près d'où je viens, si loin dont je suis. Si loin d'où je suis, si près d'où je viens. Et chaque soir que je m'endors et te serre contre moi, j'observe les courbes de ton corps me rappelant les dunes d'autrefois. Peu a peu tes songes s'évaporent, et tu penses pareil que moi, un exil , un exil, loin, loin de là . Et je le jure sur les etoiles qui brillent au dessus des toits, qu'on s'en ira , qu'on s'en ira loin de là oui crois moi ... Oh, mon Egerie, quittons ce bitume qui nous rend gris, nous abrutit et salit nos plumes.
Oh, toutes ces prairies, si près d'où je viens, si loin dont je suis. Si loin d'où je suis, si près d'où je viens. Et chaque matin que je me lève et me penche sur toi une goutte de rosée à tes lêvres, un rayon au bout de tes doigts. J'arrive à lire dans tes rêves et tu penses pareil que moi.

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