23.4.09

OSS 117 Rio ne répond plus.


Prenez les codes de l'humour de Bigard, l'éloquence fatale de Dieudonné, mélangez et... Ouiiii! Vous obtenez le pitoyable et affligeant "OSS 117". Blagues rascistes, antisémites, xénophobes et homophobes, tout y passe, surtout le pire.

Sur le premier opus, le rascisme était un peu limite, à prendre au second degrès, mais là c'est tellement abusé qu'on ne peut pas en rire, c'est lamentable! Trop "bête", trop "ignare", trop "chauvin", ils ont complètement abîmé le personnage franchouillard et rigolo du premier épisode d'OSS. Dujardin à l'air tellement idiot que pour les rares érudits qui auraient saisi les références à Hitchcock, on ne peut clairement pas y voir d'hommage mais bien une véritable honte à être comparé ici.
Et puis Louise Monot! Argh! J'adorais ses pubs pour les savons Bourgeois mais au secours elle joue vraiment trop mal!

Quand je pense que j'avais trouvé le premier film plutôt réussi dans le genre James "Lagaffe" Bond, un peu lourd mais bourré de références cultes, du Jean Dujardin en forme et original.. Quelle déception! Autant le rôle de crétin sympathique lui allait bien, autant là.. à part les décors et costumes je ne vois pas comment le défendre..!

J'ai lu pas mal de critiques qui le comparaient à "La vérité sur je mens" niveau humour incorrect mais je dois bien rendre à Stéphane Guillon le peu d'affinité que je lui porte: on peut faire de l'humour sur les juifs quand on est juif, sur les noirs quand on est noir, sur les arabes quand on est arabe, mais jamais le contraire.


En gros, pour ceux qui veulent rire, c'est un bon film. Pour les autres, qui veulent un film bien ficelé et crédible, passez votre chemin...

1 commentaire:

La courgette masquée a dit…

Ouais, ça a été un peu mon sentiment en sortant de la séance.
C'est dommages, il y avait quelques bonnes répliques, mais pas suffisamment.
Et dans les références à Hitchcock , à part vertigo (l'escalier) et la mort aux trousses (la fin, avec la poignée de main) j'ai pas fait gaffe aux autres (si il y en avait).
Voilà voilà...
(mais je ne vais pas non plus cracher sur la soupe, j'ai quand même ri)