29.10.09

Le cas Polanski.

Il y a deux choses qui me choquent:
- premièrement, qu'on ose demander l'abandon des poursuites parce que Polanski est Roman Polanski, sous prétexte que c'est un réalisateur mondialement connu et reconnu, doué et adulé des critiques, d'un panel de stars internationnales et des médias en général. Demain, si tu es un minable petit quidam, que tu drogues et violes une mineure, en France tu t'en tires avec une dizaine d'années de prison. Au Etats-Unis, selon l'ampleur de l'affaire, tu peux prendre perpétuité. Roman Polanski a été condamné pour ce même viol à quarante-deux jours de prison en 1977. Il a été relâché au bout de 42 jours, et a fui les Etats-Unis avant d'avoir sa sentence officielle et n'y a jamais remis les pieds.
- la victime de Roman Polanski, ne souhaite pas qu'il aille en prison, veut qu'on le laisse tranquille, veut qu'on LA laisse tranquille. Il n'y a aucune poursuite de sa part contre le réalisateur. Trente-deux ans après son viol, elle n'a pas envie de voir les juges s'acharner pour obtenir des détails scabreux. Elle a demandé l'abandon des accusations.

Certes Polanski s'est exilé pour échapper à la justice, mais pourquoi la justice californienne se réveille-t-elle seulement maintenant? Mauvaise conscience? Je comprends décidément très mal le système judiciaire américain, n'y a-t-il pas préscription, trente-deux ans après? Comment des personnes peuvent-ellss soutenir un violeur? La plupart de ces personnes avaient même discrédité Michaël Jackson, ce que la vie peut être drôle parfois.

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